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Arcima galerie d'art. 161 rue Saint-Jacques, 75005 Paris
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1 juin 2011

Karl Mullen - Chahnaz Kherfi - Henry Avignon - Maryse Lantoine

La galerie Arcima présente

Karl Mullen - Chahnaz Kherfi - Henry Avignon - Maryse Lantoine

du mardi 31 mai au jeudi 16 juin 2011

 

- gallery12Karl Mullen -

Né à Dublin en Irlande, Karl Mullen vit et travaille à Philadelphie. Il développe une création artistique qui se caractérise par un monde imaginaire issu de la mythologie irlandaise. Cette libre appropriation de la mythologie se retrouve  dans certaines figures ou dans des animaux. Un roi d'un monde inconnu est coiffé d'une étrange couronne  et semble interroger d'un oeil inquiet le spectateur. Un personnage sans jambe vole au dessus d'un taureau. Karl Mullen nous livre un monde poétique où des formes étranges évoluent dans des univers aux couleurs subtiles.  Ses oeuvres sont généralement réalisées directement à la main à l'aide de matériaux variés tels que l'huile de noix, les pigments naturels, la cire qui donnent des tons parfois saturés qui se diluent progressivement dans la matière.  

Véronique Perriol

 

 

 

 

- Chahnaz Kherfi -

IMG_0856La femme à vif. Chahnaz Kherfi, après des études d’histoire, choisit la peinture en autodidacte pour nous faire partager sa souffrance et ses révoltes. Elle vit et travaille près d’Albi. Et ne mâche pas son trait pour fouailler et aller au plus intime. Sans tricher.  Femme et mère, elle nous  propose des incursions violentes, tendres ou  poétiques dans son univers proche de l’art singulier.  Peintures sur bois ou dessins  à  l’encre en noir et blanc, ou rehaussés de quelques couleurs,  portent une empreinte identique, celle de la mémoire et de la quête d’une femme. Le trait est terriblement juste, sans fioritures, frôlant le grotesque, L’existence se déroule au fil du rasoir et ne tient qu’à un fil.   Au propre comme au figuré. C’est ce que peuvent, peut-être, symboliser ces mains ouvertes comme celle d’un noyé et  ces traits qui s’étirent à l’envi sur la feuille blanche. Avec Chahnaz Kherfi,  le soleil d’Algérie n’efface ni les ombres du passé  ni  les incertitudes du futur.

Brigitte Camus

 

 

 

 

 

- Henry Avignon -

IMG_0785Explorant sans cesse le visible, le photographe américain Henry Avignon expérimente pour la première fois l’imagerie lenticulaire 3 D dans une œuvre intitulée « Les femmes d’Avignon ». L’utilisation de cette technique correspond à sa recherche sur l’énergie et le mouvement, mais aussi à l’exploration des mutations de la figure humaine aux prises avec la matière. Cette œuvre réalise une critique des formes par un dialogue avec la production de Picasso. Le titre souligne cette proximité en jouant sur l’ambivalence sémantique : il renvoie tant aux « femmes de l’artiste », Henry Avignon, qu’aux « Demoiselles d’Avignon » devenues femmes. Les conventions photographiques de représentation du corps sont dépassées par l’effet de profondeur et la déconstruction formelle permise par la technique de l’imagerie lenticulaire 3 D. L’artiste a divisé cinq prises de vues différentes d’une femme en dix-huit couches, ce qui génère différentes profondeurs de champs et points de vues et, consécutivement, métamorphose le corps féminin. Tout en radicalisant la démarche de Picasso, Henry Avignon oblige le spectateur à voir autrement et l’invite à une prise de conscience de l’acte perceptif et de sa position dans l’espace. Grâce au mouvement du spectateur, l’œuvre se découvre progressivement, les corps se dénudent avec sensualité. L’œuvre formule le passage de l’optique à l’haptique et en cela transforme la perception en un phénomène sensible global.

 

Véronique Perriol

 

 

 

- Maryse Lantoine -

 

IMG_0885Maryse Lantoine, peintre et sculpteure, née en Bretagne, vit et travaille à Paris. Elle travaille avec des pigments et des poudres de marbre et des expérimentations de matières sur le thème des idéogrammes et des écritures, donnant naissance à des compositions abstraites parsemées de signes et de dessins. Le déclic a été sa rencontre avec un livre du XVIIIème siècle composé de planches reliées d'abécédaires orientaux. Elle a commencé par peindre des toiles et des paravents avec des écritures d'Abyssinie, puis, peu à peu, elle a élaboré son écriture personnelle, renouant avec ses origines celtes.  

 

Brigitte Camus

 

 

 

 

 

 

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